Le déficit de la sécurité sociale en 2012 : en baisse par rapport aux prévisions

La CCSS, ou commission des comptes de la Sécurité Sociale a déclaré que le déficit de l’année 2012 de la sécurité sociale, qui s’élèvent à 13 milliards d’euros a été inférieur par rapport aux annonces du gouvernement, qui avait misé sur 14,7 milliards. La commission des comptes de la sécurité sociale affirme que ce résultat est dû aux dépenses plus modérées et à l’arrivée de nouvelles recettes.

Le Gouvernement a encore beaucoup à faire

Si l’on passe ce budget 2012 au peigne fin, on peut remarquer que le déficit de la branche maladie s’élève à 5,5 milliards d’euros, ainsi que 5 milliards pour la branche retraite. La branche famille quant à elle, affiche un déficit de 2,5 milliards, et pour finir, les accidents du travail présentent 0,1 milliard de déficit.

Par contre, la Commission des comptes de la Sécurité Sociale a souligné que l’année 2013 pourrait afficher un déficit budgétaire de 16 milliards d’euros, sans une action du gouvernement pour contenir ce déficit.

Des mesures ont été prises pour générer des recettes

Par ailleurs, toujours selon les déclarations de la CCSS, ce sont les textes votés à la fin de l’année 2011 avec le gouvernement de François Fillon, ainsi que les décisions prises au mois  de juillet par le nouveau gouvernement qui permettent une augmentation des recettes du régime général. Parmi ces mesures prises, on peut citer par exemple la fin des exonérations des heures supplémentaires depuis le 1^er septembre 2012.

Les nouvelles mesures décidées seront donc à même de fournir un surplus de recettes évalué à 4 milliards d’euros, tous régimes confondus. Par exemple, la hausse de la taxation des bières pourrait amener 400 millions d’euros en plus dans les caisses de l’État. L’on peut également citer l’augmentation du prix des cigarettes et du tabac, qui devrait rapporter pas moins d’un milliard d’euros. À cela, on peut ajouter les taxes sur la retraite. En effet, les retraités imposables verront désormais 0,15% de leur pension prélevé, afin de remettre à flot les caisses et particulièrement celles de la Sécurité Sociale en 2013.

Un meilleur remboursement

Dans sa globalité, les français consacrent une part non négligeable de leur budget mensuel à la mutuelle et de ce fait,  ils s’attendent à un juste retour des choses. Nombreux sont en effet ceux qui déplorent un niveau de remboursement trop faible et qui souhaitent qu’on leur propose des formules adaptées à leur situation financière et à leur état de santé. Certaines mutuelles ont compris ce besoin et s’efforcent de moduler leurs offres de garanties en fonction des besoins de leurs adhérents. D’autre part, les bénéficiaires demandent un délai de remboursement plus rapide, lorsque le tiers payant n’est pas applicable. Soit dit en passant, rares sont les mutuelles qui ne proposent pas le tiers payant.

Quels sont les besoins ?

Si la majorité des français parviennent à faire face aux dépenses relatives aux soins courants comme les visites chez le médecin traitant par exemple, les difficultés s’accentuent lorsqu’ils doivent faire l’acquisition de lunettes de vue, de prothèses dentaires ou encore d’audioprothèses. La prise en charge du régime obligatoire est souvent peu significative voire inexistante. Le reste à charge est donc très élevé. Les français veulent alors des garanties à des tarifs plus raisonnables qui leur permettront d’accéder à ces soins d’optique/dentaire/audio.

Une mutuelle à l’écoute

Outre les offres de garanties progressives et personnalisées, de plus en plus de français veulent être conseillés et sont à la recherche de véritables services de proximité. Avec la vulgarisation d’Internet, ils souhaitent ainsi pouvoir trouver sur le site web de leur mutuelle les informations relatives aux garanties mais également des dossiers santé ou une rubrique d’actualités. L’interactivité est un atout indéniable et si un conseiller santé est à  la disposition des adhérents, ceux-ci seront encore plus satisfaits.

Face à ces exigences, l’esprit mutualiste des français semble perdre du terrain. Les mutuelles santé doivent alors prendre en considération cette nouvelle donne pour  continuer à rassurer les français et pour jouer le rôle qui leur est dévolu, celui de prendre en charge les dépenses qui sont peu ou pas couvertes par la sécurité sociale.

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